Athénée Gemini - Allocation flexible multi-actifs
On trouve sur internet d’innombrables listes des « principales erreurs à éviter pour un investisseur individuel » … En voici quelques-unes contre lesquelles la stratégie Gemini offre une protection particulièrement efficace.
La procrastination (ou l’attente perpétuelle du meilleur point d’entrée)
La principale erreur en investissement pourrait bien être de simplement négliger d’investir… ou de le faire trop tardivement, ou trop partiellement (les investisseurs individuels n’ayant pas toujours les connaissances ni montants minimums nécessaires pour investir directement sur toutes classes d’actifs et zones géographiques).
La puissance de la composition des rendements est véritablement impressionnante, mais elle nécessite du temps. Par exemple, avec une hypothèse de rendement annuel à 7%, passer d’une période d’investissement de 10 ans à un période de 20 ans triple le rendement total (rendement cumulé de 97% en année 10 vs. 287% en année 20 – i.e. capital multiplié par 3.87).
Rendement cumulé d'un investissement au taux annuel de 7%
De nombreux calculateurs en ligne permettent de faire ce type de simulation simple, comme celui de la U.S. Securities and Exchange Commission.
Dans une logique patrimoniale il est ainsi important de commencer à investir aussi tôt que possible, et de rester investi de façon large.
Athénée Gemini offre une exposition immédiate et diversifiée à l’ensemble des actifs liquides susceptibles de rémunérer l’épargne à moyen terme.
L’oubli de l’inflation (et la peur irrationnelle de la perte en capital)
Les investisseurs particuliers ont parfois une telle aversion pour la perte nominale en capital qu’ils en oublient que le pouvoir d’achat de liquidités non rémunérées s’érode de façon quasi-certaine en raison de l’inflation. Même avec une inflation de seulement 2% en rythme annuel, sur 10 ans la perte de pouvoir d’achat d’un capital constant (garanti mais non rémunéré) est proche de 18%.
En revanche, sur une telle période il parait très probable qu’un portefeuille diversifié avec risque modéré de perte en capital produise un rendement réel positif (donc protège a minima contre l’inflation). A partir des données de rendement réel et volatilité des classes d’actifs au niveau global depuis 1950 (cf. Òscar Jordà, Katharina Knoll, Dmitry Kuvshinov, Moritz Schularick, Alan M Taylor, The Rate of Return on Everything, 1870–2015, The Quarterly Journal of Economics), on peut estimer à 85% la probabilité de rendement réel positif sur 10 ans d’un portefeuille équipondéré en actions et obligations.
Athénée Gemini n’offre pas de garantie en capital mais, en investissant de façon raisonnée sur une large gamme d’actifs, vise à protéger et accroitre le pouvoir d’achat du capital à moyen terme.
Le manque de diversification
Si les investisseurs connaissent en général la recommandation de diversification, ils ne sont pas toujours intimement convaincus de son bénéfice.
Cela vient peut-être d’abord de la fausse idée que la diversification diluerait (réduirait) le rendement espéré, idée qui repose elle-même sur une perception biaisée et partielle des perspectives de rendement (un nombre restreint de convictions fortes, des informations faussement exclusives…). Or il est par exemple frappant de constater que l’action individuelle médiane sous-performe le marché large US sur périodes glissantes de 5, 10 et 20 ans entre 1927 et 2020, même en ne prenant en compte que les actions qui survivent sur chaque période (Dimensional Research, Singled Out: Historical Performance of Individual Stocks). Il faut atteindre le 56ème ou 57ème centile des performances (a posteriori) parmi les actions qui survivent sur ces périodes pour commencer à surperformer le marché. L’investisseur qui ne choisirait qu’une action prendrait non seulement un risque beaucoup plus important, mais partirait également avec un désavantage considérable pour surperformer.
Etant donnés deux actifs à rendement espéré égal, la diversification ne réduit pas le rendement espéré (par définition d’une espérance de rendement). Cependant elle réduit le risque de façon certaine, dès lors que les actifs ne sont pas parfaitement corrélés. En ajustant le niveau d’exposition ou de levier au niveau du portefeuille, la diversification offre toujours le meilleur rendement possible pour un niveau de risque choisi.
La stratégie Athénée Gemini est susceptible de surpondérer certains compartiments de marché de façon tactique, mais son postulat de départ est de pousser à l’extrême le bénéfice de la diversification. Elle est de plus aisément investissable pour tout type de montant, alors que la taille des portefeuilles constitue souvent un obstacle à une forte diversification pour les investisseurs privés.
Le biais de proximité (appliqué à l’investissement)
« Loin des yeux, loin du cœur » : voilà un autre biais qui contribue parfois au manque de diversification et à la sous-optimalité des portefeuilles. Les investisseurs sont susceptibles de développer un a priori positif pour les actifs qui leur sont plus proches ou familiers, et tendent donc à les surpondérer de manière irrationnelle.
Cela se traduit par exemple par :
· Surpondérer son marché action domestique, alors qu’une large diversification géographique serait plus efficiente,
· Surpondérer les actions des sociétés bénéficiant d’une forte exposition médiatique, toutes choses égales par ailleurs.
Ce type de préférence est tout à fait légitime s’il s’agit d’un choix conscient, qui peut notamment être fondé sur des critères autres que financiers. Mais bien souvent des biais psychologiques sont à l’œuvre, comme confondre une asymétrie relative d’information (mieux connaitre les actifs de son pays, son secteur d’activité… que d’autres) avec un avantage informationnel absolu (bénéficier sur ces actifs d’une information que le marché n’intègre pas).
La plupart des gens ont un besoin de contrôle, donc hésitent à investir dans les segments de marché dont ils n’ont pas une connaissance directe, ce qui rejoint une forme de procrastination. Comprendre dans les moindres détails les risques de tout actif est absolument indispensable. Pour autant il se révèle souvent illusoire de penser qu’une connaissance (même experte) des fondamentaux permettrait d’en prévoir les évolutions. Il faut accepter d’investir en présence d’une incertitude irréductible, sans chercher à tout savoir sur tout, mais en quantifiant précisément les risques et régularités statistiques.
Le portefeuille d’Athénée Gemini est réparti sur toutes classes d’actifs et zones géographiques, suivant une allocation déterminée selon des facteurs purement quantitatifs.
La sur-réaction aux informations des médias
S’il est absolument nécessaire de se tenir informé auprès de sources variées et de qualité, investir en réaction aux actualités médiatiques se révèle bien souvent une mauvaise idée.
Tout d’abord les actualités sont toujours globalement mauvaises, laissant l’impression d’une succession de crises financières, économiques, politiques, géopolitiques, de l’accumulation de sujets d’inquiétudes existentiels menaçant le monde tel que nous le connaissons. Et pourtant… sans minimiser la réalité des drames humains qui font l’actualité, il faut reconnaître que l’économie continue à fonctionner, et les actifs à produire du rendement. Depuis 1920, le marché actions américains a progressé sur 73% des années (les décennies récentes ne faisant pas exception).
J.P. Morgan et Factset illustrent bien cette progression continue des actifs financiers (prenant le cas du portefeuille « 60/40 »), malgré les sujets d’inquiétude majeurs :
D’autre part, la presse, y compris la presse économique, tend à ne parler de marchés spécifiques que lorsqu’ils connaissent des mouvements fortement inhabituels, donc après que de tels mouvements se sont produits, et probablement alors que la majorité des investisseurs professionnels se sont déjà positionnés. Suivre les actualités générales conduit souvent à agir à contre-temps sur les marchés.
Le processus d’investissement d’Athénée Gemini est en permanence dirigé par les données, mais sans être influencé par ce qui fait ou non les gros titres.
Les mentions légales figurant dans le lien en pied de page s'appliquent à l'ensemble du contenu de ce document.
Crédits images :
by guvo59, Clker-Free-Vector-Images via Pixabay