Reporting Gemini - Septembre 2023
Retrouvez les commentaires sur la gestion de notre fond Gemini pour le mois de septembre 2023
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2023-10-30T12:21:05.942Z
2023-10-30T12:21:05.942Z
En septembre l’activité aux Etats-Unis a continué à bien résister, avec des surprises toujours positives sur les indicateurs avancés, et une croissance du PIB du T2 confirmée à 2.1%. La situation est bien différente en zone euro, notamment en Allemagne, à l’image du recul des commandes industrielles (-11,7% sur le mois). Cependant les effets retardés du resserrement monétaire restent à craindre aux Etats-Unis (épuisement de l’épargne excédentaire, remboursement des prêts étudiants, échéances de refinancement des entreprises).
Du côté de l’inflation, les lectures ont été globalement conformes aux attentes, confirmant le scenario d’une lente décrue, qui pourrait cependant être mise à mal par la remontée des cours du pétrole (+9,73% pour le Brent sur le mois). Une fois encore les décisions des principales banques centrales (Fed et BCE) ont dicté la direction des marchés. La BCE a relevé ses taux directeurs de 25bp, en laissant entendre que ce serait la dernière fois, alors que la Fed a gardé son taux inchangé, mais adopté un ton offensif pour la suite. Dans ce contexte de taux élevés pour longtemps, rien ne semblait pouvoir inverser la hausse des rendements obligataires (+48bp pour les US Treasuries 10 ans), ni celle du dollar. En conséquence le mois a également été difficile pour les marchés actions (rendement total du MSCI ACWI - 1,76% en EUR).
Nos modèles quantitatifs nous ont conduit à réduire assez fortement l’exposition actions (d’environ 8 points), principalement au cours des séances précédant la réunion de la Fed, ce qui s’est révélé opportun. Notre allocation géographique favorisant toujours les indices européens, nous avons sur ce segment significativement renforcé le poids relatif des actions de type « Value » (facteur qui a surperformé sur le mois) et SRI. En contrepartie à l’allègement des actions, le fonds a investi en obligations à duration courte en euros (« investment grade » et souveraines). Sur les positions en US Treasuries, nous avons augmenté la part des ETFs non couverts contre le risque de change. Enfin notre allocation monétaire et taux ultra-courts toujours élevée, notre exposition à la duration aujourd’hui très réduite, ont également atténué les impacts de la baisse des marchés.