Reporting Gemini - Avril 2024
Retrouvez l’analyse de l’évolution de notre stratégie quantitative Gémini
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2024-05-23T09:47:44.743Z
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Les données complètes de reporting sur notre fond conseillé pour le mois d'avril sont disponibles sur le site Delubac :
Avril 2024 a été marqué par une correction modérée des actifs risqués, sur fond de tension des taux longs américains (+49bp sur le 10 ans souverain). Les données macro-économiques en début de mois ont confirmé la robustesse de l’activité aux Etats-Unis, entretenant les inquiétudes quant à la désinflation : ISM manufacturier repassant au-dessus de 50, et surtout créations d’emplois dépassant les attentes de plus de 50%. C’est ainsi presque logiquement que le CPI est ressorti au-dessus du consensus, avec notamment les services hors loyers en hausse de +0.8% sur le mois. Puis les ventes au détail (+0.6% vs. +0.3% anticipé) ont confirmé la tendance, les intervenants n’anticipant alors plus qu’une seule baisse de taux de la Fed en 2024. En fin de mois, nous constations cependant un certain infléchissement de l’activité US, à l’image du PIB et d’autres indicateurs avancés légèrement décevants – sans que cela ne remette en cause la progression des taux longs. Par ailleurs, une dynamique haussière a semblé s’installer sur les marchés de matières premières, métaux industriels en particulier.
Athénée Gemini a relativement bien résisté sur la période (en recul de -0.66% vs. -2.27% sur le MSCI ACWI net return en EUR). Suivant la dégradation des indicateurs de sentiment, notre modèle nous a conduits à réduire l’exposition actions jusqu’à 20% le 11/04, puis à la relever un peu en toute fin de période. Au sein des actions, la pondération du marché américain a été réduite au bénéfice des valeurs européennes, particulièrement celles de type Value, qui ont surperformé. Le portefeuille a également été soutenu par le rebond des actions chinoises (CSI 300), surpondérées par rapport aux autres pays émergents, ainsi que par l’absence d’exposition aux petites capitalisations. Par ailleurs les allocations en obligations et matières premières ont été renforcées. Suivant le modèle nous avons notamment augmenté l’exposition aux US Treasuries très longues de près de 4%, alors que les taux longs devenaient relativement attractifs.