2024-09-11T16:24:17.317Z
Les données complètes de reporting sur notre fond conseillé pour le mois de juillet sont disponibles sur le site Delubac :
Après la solide progression de juin, les marchés ont connu en juillet des évolutions contrastées selon les périodes, classes et segments d’actifs, pour enfin conclure le mois sur une relative stabilité (à l’exception des matières premières, en fort recul). Les incertitudes politiques sont restées au centre des préoccupations des marchés : en France, aux Etats-Unis, et sur la scène géopolitique mondiale. Mais l’actualité macro-économique et monétaire a de nouveau été déterminante : le CPI US du 11/07, particulièrement bien reçu, marquant un véritable pont d’inflexion. Bien que seulement légèrement inférieures aux attentes, les données d’inflation étaient bien orientées sur la quasi-totalité des agrégats significatifs (notoirement nulle sur les deux derniers mois pour les services hors loyers). Une baisse des taux de la Fed d’au moins 25bp en septembre apparaissait alors comme acquise, mais surtout il devenait apparent que le sujet de l’inflation était moins prépondérant dans les préoccupations des marchés, au profit de celui de la croissance. Dès les séances suivantes le marché actions américain a connu une brutale rotation sectorielle des grandes valeurs technologiques vers les petites capitalisations (alimentée également par les doutes sur les retours sur investissement dans l’intelligence artificielle).
Sur Athénée Gemini les mouvements ont été assez limités (principalement destinés à ajuster l’exposition au risque dollar), et les grandes orientations précédentes confirmées, notamment une forte allocation en placements monétaires préférentiellement aux obligations longues. Sur les actions nous avons bénéficié d’une exposition toujours importante au facteur Value, malgré un rebalancement vers les valeurs de croissance en cours de mois (peut-être trop précoce). Le choix de ne pas couvrir en change les actions japonaises à également été positif. En revanche, nos modèles comme notre analyse fondamentale nous ont conduits à rester totalement à l’écart du rallye sur les petites capitalisations US (Russell 2000).